Un Art, une Science, une Philosophie

mardi 29 juin 2010


La chiropratique peut apporter des solutions aux effets secondaires des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie : moins de fatigue, de nausées ou de douleurs. Des ajustements précis sur la colonne vertébrale permettent également de renforcer le système immunitaire.

La chiropratique est la première profession de santé manuelle dans le monde. Dans les pays anglo-saxons et les pays d’Europe du Nord, les chiropraticiens travaillent en collaboration étroite avec le corps médical. Les chiropraticiens cherchent à comprendre le corps dans toutes ses expressions et concentrent leur attention sur l’intégrité du système nerveux en relation avec tous les autres systèmes chez la personne en bonne santé comme chez la personne malade.

La colonne vertébrale et le système nerveux sont intimement liés. La moelle épinière est une véritable « autoroute de l’information nerveuse ». Un traumatisme, une mauvaise position, une alimentation déséquilibrée et le stress peuvent diminuer la mobilité des vertèbres et créer ainsi des interférences nerveuses, des tensions musculaires et des troubles organiques. Le chiropraticien corrige ces perturbations par des "ajustements" précis et indolores de la colonne vertébrale et d’autres articulations.

Moins d'effets secondaires et un meilleur système immunitaire


Des études menées par les chiropraticiens ont montré, grâce à un prélèvement sanguin avant et après une intervention, que le taux de globules blanc dans le sang pouvait monter de 30% sur une zone comprise entre la première et la quatrième dorsale après un ajustement. Les globules blancs sont parmi les cellules de défense de l'organisme les plus importantes.


D'autres études ont mis à jour certains bénéfices tangibles que des patients sous chimiothérapie peuvent tirer des ajustements de la chiropratique, notamment en terme d'atténuation des effets secondaires comme la fatigue, les douleurs telles les névralgies, les nausées ou les symptômes d'anorexie. Ce bénéfice indirect permet souvent de prolonger le traitement jusqu'au bout et dans de meilleures conditions.


L'apport de la chiropratique se mesure également dans une dimension très subjective mais non négligeable pour le patient : le toucher. En effet, les ajustements mettent le patient en position de recevoir une aide précise et douce à travers un corps en souffrance, angoissé et bouleversé dans son fonctionnement par les traitements. Le toucher transmet l'information que le corps peut à nouveau être source de bien-être ou de mieux-être.