Un Art, une Science, une Philosophie

dimanche 31 mars 2013

Une étude, menée sur 7 années, a démontré et mis en évidence le fait que les patients qui consultent de façon régulière un chiropracteur rencontrent:

60% de moins de risque d'être hospitalisé
59% de moins de jours passés en milieu hospitalier
62% de moins d'opérations chirurgicales
85% de moins de couts pharmaceutique.

La moitié des futures mamans souffrent de mal de dos pendant la grossesse. Le phénomène, certes classique, peut devenir très gênant si on ne limite pas les dégâts. 


vendredi 15 mars 2013



mercredi 13 mars 2013


COMMUNIQUE DE PRESSE
 
Rapport de l’académie de médecine sur les thérapies complémentaires :
L’AFC (Association Française de Chiropratique) se félicite de la reconnaissance de la formation et des soins chiropratiques par la communauté médicale.

Paris, le 06/03/2013 – Dans son rapport « Thérapies complémentaires : leur place parmi les ressources de soins », rendu public hier, l’Académie française de médecine reconnaît pour la première fois l’apport des thérapies manuelles, et plus spécifiquement de la chiropraxie, dans la prise en charge d’affections rachidiennes répandues telles les cervicalgies, les lombalgies et les céphalées d’origine cervicales.

La valorisation de la formation des chiropracteurs
L’AFC se réjouit de la reconnaissance par les académiciens de la qualité de la formation des chiropracteurs, qui est présentée comme « identique aux écoles de médecine ». « A la différence de l’ostéopathie, précise le rapport, la chiropraxie n’est dispensée en France que dans un établissement, [… et] dure six ans […]. Le programme est proche des deux premiers cycles d’études médicales […]».  Un programme dispensé par 65 enseignants dont 10 médecins quand « le corps enseignant [des écoles d’ostéopathes] est composé, exclusivement ou presque, d’ostéopathes non-médecins ».

Une clarification sur les manipulations vertébrale
L’AFC se satisfait en outre de la clarification apportée sur les manipulations vertébrales « actes essentiels de la médecine manuelle (NDLR. de Robert Maigne) et de la chiropraxie, et seuls à avoir donné lieu à des données analysables dans la littérature médicale ». Les manipulations vertébrales (ou manipulations forcées) sont en effet des actes exclusivement dispensés par les médecins manuels et les chiropracteurs, à l’exclusion des ostéopathes exclusifs, qui n’ont légalement pas le droit de les pratiquer.

Des réserves méthodologiques fondées
Comme l’Académie, l’AFC regrette que les résultats de recherche sur les manipulations rachidiennes (spinal manipulation clinical trial) ne « permet[tent] pas toujours de juger de la nature de la technique évaluée : chiropraxie, médecine manuelle ou ostéopathie ». Comme l’Académie, l’association aspire à une meilleure évaluation de leurs indications, une évaluation plus fine.

L’exemple des lombalgies
Partant, l’AFC regrette que l’Académie n’a pas retenu, dans son analyse de la littérature, les deux plus récentes études parues en 2012 dans les revues indexées Spine et l’American Journal of gynecology et obstetrics (AJOG) mettant en exergue l’apport thérapeutique des manipulations chiropratiques dans la prise en charge de la lombalgie (respectivement parmi un groupe de militaires et chez la femme enceinte).

Pour Philippe Fleuriau, « ce rapport est une avancée significative dans la relation qu’il convient d’enrichir entre médecins et chiropracteurs. Après le rapport de l’AP-HP, il ouvre plus encore la voie à une évaluation clinique de la chiropraxie en France, notamment dans le cadre d’appels à projets hospitalo-universitaires».


EXTRAITS DU RAPPORT SUR  LES THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES (Leur place parmi les ressources de soins)

« Le décret n° 2007-437 du 25 mars 2005 et l’arrêté du 20 septembre 2011 fixent respectivement les règles relatives à la formation des ostéopathes et des chiropracteurs ainsi qu’à l’agrément des établissements de formation autorisés.

On dénombre actuellement 29 établissements privés agréés pour la formation en ostéopathie ouverts aux titulaires du baccalauréat (50 à 80% des postulants ayant échoué aux épreuves d’admission aux études de médecine ou de kinésithérapie). Les études, dont la durée minimale fixée par décret est d’au moins 3 ans (pour un minimum de 2 660 heures), est largement variable suivant les établissements (3 à 6 ans). Le diplôme de fin d’études est délivré par l’Association française d’ostéopathie et donne droit au titre professionnel d’ostéopathe. Les programmes font mention, à côté des concepts propres et des techniques de l’ostéopathie, de toutes les matières enseignées dans les deux premiers cycles des études médicales. Le corps enseignant, quand il est possible d’en juger, est composé, exclusivement ou presque, d’ostéopathes non médecins lesquels, selon un rapport de l’IGAS datant de 2010, enseignent souvent dans l’établissement où ils ont été eux-mêmes formés.
 Selon le même rapport, ces écoles sont très hétérogènes (nombre d’élèves, moyens pédagogiques) et la qualité de l’enseignement qu’elles délivrent difficile à juger faute d’un référentiel de formation. En outre plusieurs, en 2010, avaient obtenu leur agrément par recours gracieux après un refus initial de la commission nationale d’agrément.

À la différence de l’ostéopathie, la chiropraxie n’est enseignée en France que dans un établissement privé, l’Institut Franco-Européen de Chiropractique (IFEC), sur deux sites : Ivry et Toulouse. La formation, ouverte aux bacheliers scientifiques (mise à niveau possible pour les autres), dure 6 années pour 5 500 heures de cours (l’arrêté n’en exige que 3 520). Le diplôme délivré par l’établissement donne droit au titre professionnel de chiropracteur (celui de Doctor of chiropractic de l’European Chiropractor’s Union dont fait état l’IFEC n’est pas reconnu en France). L’objectif affiché de la formation est de permettre la prise en charge (diagnostic, traitement, prévention) des troubles neuro-musculo-squelettiques (en particulier de la colonne vertébrale). Le programme des études est, à en juger par l’intitulé des matières, très proche de celui des deux premiers cycles des études médicales, et l’enseignement particulier de la chiropraxie semble limité aux techniques, sans questions conceptuelles affichées. L’effectif des enseignants des deux sites est de 65, dont 10 médecins. »

« Les effectifs: Le rapport de l’IGAS de 2010 dénonçait le nombre excessif d’écoles d’ostéopathie (45) et des diplômes qu’elles délivraient (1500 à 2000 par an). Il prévoyait qu’il y aurait, 5 ans plus tard, 8 à 10 000 ostéopathes nouveaux sur le marché. Les rapporteurs craignaient que, de ce fait, de nombreux ostéopathes non professionnels de santé ne puissent pas vivre de leur métier, et ils évoquaient le danger représenté par ces professionnels « en situation précaire, tentés de prendre des risques en ne récusant pas certains patients qui ne relèvent pas de leurs soins ».
Depuis 2010, la situation est plus mauvaise que prévu : les écoles sont à présent plus nombreuses, et il y avait, selon le Registre des ostéopathes de France, 17 156 ostéopathes en exercice au début de l’année 2012, soit, par rapport à fin 2009 (11 608), un accroissement de près de 48%. L’effectif et son augmentation tiennent principalement aux ostéopathes non professionnels de santé (9 045, +69%) dont le nombre devrait progresser encore les prochaines années, les écoles d’ostéopathie produisant environ 2 500 nouveaux diplômés par an, soit plus que ne craignaient les rapporteurs de 2010. Les masseurs kinésithérapeutes viennent ensuite et sont en moindre augmentation (6 493, +31%). Il y a 1372 médecins ostéopathes (+22%), et un nombre négligeable d’autres professionnels. La France se trouve ainsi dans une position singulière : elle abrite la moitié des écoles d’ostéopathie existant dans le monde, et le rapport du nombre d’ostéopathes au nombre d’habitants y est de 1/3700, alors qu’il est de 1/14 000 au Royaume Uni et de 1/62 000 aux USA ; dérive qui devrait s’aggraver avec la perspective de 30 000 ostéopathes en 2017 (informations fournies par M.Bouriaud).Les chiropracteurs sont beaucoup moins nombreux : l’annuaire de l’Association française de chiropratique en recense 500. Aucun ne fait état d’un titre de professionnel de santé. »

La chiropraxie
 La chiropraxie est une profession de santé manuelle. Elle se fonde sur une conception globale du fonctionnement de l'organisme et des relations existant entre la colonne vertébrale, le système nerveux et certains troubles de la santé. Elle a pour objet le diagnostic, le traitement et la prévention des dysfonctionnements de l'appareil locomoteur (également appelés troubles musculo-squelettiques) et de leurs conséquences, notamment au niveau de la colonne vertébrale et des membres.Au niveau international, la chiropraxie est la première profession de médecine alternative et complémentaire (MAC) et la troisième profession de santé de niveau doctoral après la médecine et l’odontologie. Elle est reconnue dans plus de 40 pays. Dans certains, dont une dizaine de pays européens, elle est une profession « de type médical ».

La chiropraxie en France
 La profession est installée en France depuis près d’un siècle et reconnue depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. La chiropraxie est dispensée par 700 chiropracteurs. Selon le code de la santé publique, les chiropracteurs sont les seuls praticiens non-médecins habilités à pratiquer des manipulations vertébrales en première intention, c’est à dire sans avis médical préalable. Les chiropracteurs ont tous suivi un cursus de six années d’études à temps plein soit 5 500 heures dont 1 400 heures de stage cliniques. Cette formation garantit un degré maximal de qualité et de sécurité des soins dispensés. Les soins chiropratiques sont pris en charge par de nombreuses complémentaires santé.
----------------------------------------

L’Association française de chiropratique (AFC) - www.chiropratique.org
L’AFC  est l’unique instance nationale de représentation des chiropracteurs français. Elle assure la promotion de la profession auprès des pouvoirs publics et des institutions de santé. Elle travaille quotidiennement à l’obtention d’une législation et d’une réglementation à la hauteur de la pratique de la chiropraxie dans les autres pays industrialisés. L’AFC œuvre en outre à une meilleure connaissance de la chiropraxie par le grand public et à l’amélioration de son remboursement par les mutuelles afin de favoriser un accès aux soins le plus large possible.

mercredi 9 janvier 2013

Je tenais à vous souhaiter une excellente année 2013. Meilleurs voeux à tous.